L’écologie

Les habitudes de consommation et les comportements des ménages ne sont pas restés figés dans le temps. Depuis quelques années, les individus se tournent systématiquement vers l’écologie en raison de ses différentes implications. Mode de vie écologique, consommation, écologique, moyen de transport écologique, toutes les habitudes sont désormais conditionnées chez certains individus. Pourtant avant d’entrer dans les débats sur les stratégies et les moyens, il est toujours bon de revenir aux définitions. Que signifie réellement l’écologie et quelle est son utilité ?

Étymologie de l’écologie

L’écologie vient du grec oikos (maison) et logos (le discours, l’étude ou la science). Littéralement, ce terme consiste à faire l’étude de l’habitat. Il apparaît pour la première fois en 1866 grâce à Ernst Haeckel, un biologiste adepte et promoteur de la théorie de l’évolution darwiniste. Pour être plus clair, l’écologie sert à décrire l’étude des habitats naturels, des écosystèmes et des êtres vivants.

Définition de l’écologie

Au sens premier du terme, l’écologie est une science qui a pour but d’étudier les interactions des êtres vivants avec leur environnement. Par extension, ce terme désigne un mouvement de pensée dont l’objectif commun est d’intégrer les enjeux environnementaux à l’organisation politique, économique et sociale. Ici, il s’agit de déployer un modèle de développement qui repose essentiellement sur la transformation du rapport entre les activités humaines et l’environnement.

Quelle est l’utilité de l’écologie ?

L’écologie est une discipline scientifique qui permet de mieux comprendre le mode de vie des êtres vivants et leur interaction dans un milieu donné. En tant que concept social et politique, l’écologie a pour objectifs de protéger l’environnement en général, ainsi que la biodiversité et les écosystèmes en particulier. Dans ces derniers champs, le but de l’écologie est de permettre aux habitants et aux générations futures de vivre dans un milieu sain, de façon pérenne.

Qu’en est-il de la crise écologique ?

Les scientifiques ne cessent d’informer les populations sur la croissance de la crise écologique à l’échelle mondiale. Environ 15 000 scientifiques ont signé une tribune médiatique dans le but de faire prendre conscience de l’importance d’adopter un mode de vie écologique.

Pour rappel, l’objectif de l’écologie est de ralentir les crises environnementales actuelles et de mettre en place les mécanismes nécessaires pour protéger l’écosystème. Malheureusement, nous savons tous que la machine est lancée et que ces problèmes ne s’arrêteront pas en un claquement de doigt ; les pollutions et les déséquilibres générés par les activités humaines sont encore bien trop importants.

Parmi les maux auxquels on assiste actuellement, le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations de nombreuses théories écologistes. Lié aux émissions de CO2, il induit que les températures moyennes de la planète augmentent considérablement. Cela aura pour effet de provoquer la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer et l’acidification des océans. Les projections et les constats font état d’évènements météorologiques devenus également aléatoires et extrêmes qui transforment l’agriculture. Résultat : l’alimentation des sociétés humaines sera en péril.

D’autres événements constituent la crise écologique. Parmi ceux-ci, on peut citer : la pollution de l’air, la pollution des eaux, l’exploitation abusive des ressources naturelles, etc. Ceux-ci font en général plus consensus.

Dans quelque sens que l’on prenne le problème, l’écologie demeure importante, pour faire face à une crise de plus en plus grandissante autant qu’aux enjeux du futur. La vigilance de tous est requise mais le plus complexe reste la coordination des efforts au niveau mondial. Il est clair qu’après avoir fait la promotion de nos modèles de la croissance et de la surconsommation dans le monde entier, les pays émergents qui commencent à en bénéficier et à sortir leur tête de l’eau n’ont guère envie de se voir donner de leçons de développement. De la même façon, les gros enjeux sur le plastique, le recyclage, la pollution sont en partie importante dans les mains des industriels. Les particuliers peuvent contribuer mais la bataille à mener est complexe.